Le nombre de transactions immobilières a chuté de 40% en 2022, ce qui a entraîné une diminution du nombre de personnes qui passent leur examen de courtage et une augmentation des courtiers quittant la profession faute de travail.

 

Le marché immobilier en Israël est en baisse depuis octobre, avec une baisse de près de 40% du nombre de transactions en moyenne par mois.

 

Cela est dû à la hausse des taux d’intérêt et des coûts de l’emprunt hypothécaire, ainsi que à l’instabilité du marché liée à une réforme judiciaire récente.

 

Les prix ne baissent pas encore selon les professionnels de l’immobilier, mais le marché est limité car les acheteurs potentiels sont soit incapables de se permettre des mensualités élevées, soit hésitent à investir dans un marché incertain.

 

Les seuls acheteurs sont ceux qui doivent vendre ou acheter pour des raisons personnelles. Le marché immobilier a été affecté par la crise du COVID-19, ce qui a entraîné une baisse de 80 % des transactions depuis le pic.

 

Les agents immobiliers doivent être expérimentés pour survivre à l’impact de cette crise sur leur profession. Les vendeurs doivent être prêts à négocier les prix pour conclure une vente. Les données officielles montrent qu’il existe un lien entre le nombre d’agents immobiliers et l’état du marché. Lorsque le marché est en hausse, il y a plus de nouveaux agents immobiliers, tandis qu’en temps de crise, beaucoup quittent la profession.

 

En 2015, il y a eu un pic dans le nombre de transactions immobilières annuelles, tandis qu’en 2016, 2 200 nouveaux courtiers ont rejoint le marché. À la fin de 2020, les prix ont atteint un sommet en réponse à un pic record de 150 000 transactions en 2021.

 

Cela a entraîné une augmentation de 26 % du nombre de courtiers jusqu’à la fin de 2022. Cependant, au cours des dix dernières années, il y a eu deux diminutions du nombre de courtiers actifs, la première en 2014 en raison de l’attente de la mise en œuvre d’un programme de TVA, et la seconde en 2020 en raison des restrictions COVID.

 

Actuellement, le nombre de nouveaux courtiers diminue, ce qui pourrait indiquer une tendance à éviter le marché immobilier.