Alors que le marché immobilier israélien traverse depuis plusieurs trimestres une phase de ralentissement, le mois de juillet 2025 a créé la surprise : un volume record de prêts hypothécaires a été enregistré. Ce paradoxe soulève une question clé : s’agit-il d’un véritable redémarrage du marché ou simplement de la concrétisation de transactions initiées depuis plusieurs mois ? Une analyse approfondie révèle une situation plus nuancée qu’il n’y paraît.
Des volumes de crédit en hausse, mais une reprise encore timide
Selon les dernières données publiées par la Banque d’Israël, pas moins de 10 202 prêts immobiliers ont été accordés en juillet, pour un montant total de 10,7 milliards de shekels. En dehors du mois de décembre 2024 — marqué par des ajustements fiscaux et des campagnes promotionnelles exceptionnelles — il s’agit du plus haut niveau atteint depuis juin 2022.
À première vue, ces chiffres laissent entrevoir un regain d’activité. Pourtant, le montant moyen des prêts, estimé à 1,047 million de shekels, reste stable, voire légèrement inférieur à celui des mois précédents. En général, un redémarrage du marché se traduit à la fois par une hausse du nombre de transactions et par une augmentation du prêt moyen. Ce n’est pas encore le cas ici.
Une explication : la maturation différée des transactions
De nombreux experts estiment que ce pic de prêts s’explique en partie par la finalisation différée de projets entamés au premier semestre. Les retards administratifs, la prudence des banques, et les délais d’obtention des permis de construire ont repoussé certaines signatures, concentrant plusieurs opérations sur le même mois.
Cette hypothèse est renforcée par l’absence d’une hausse parallèle du nombre de ventes de biens neufs. Les promoteurs continuent d’observer un rythme de réservation modéré, tandis que le marché de la revente reste dominé par des acheteurs prudents et très sélectifs, en attente de signaux économiques plus clairs.
Un contexte économique en mutation
La stabilisation progressive de l’économie israélienne, la baisse attendue des taux d’intérêt et la reprise de la confiance des ménages contribuent à relancer les démarches de financement. Les ménages anticipent la fin du cycle haussier du crédit et cherchent à verrouiller des taux avantageux avant une éventuelle reprise des prix à la hausse.
Les banques, de leur côté, ont retrouvé un certain appétit pour le crédit immobilier. Elles continuent toutefois d’appliquer des critères stricts, privilégiant les profils solvables et les primo-accédants bénéficiant d’aides publiques. Cette prudence maîtrisée permet d’éviter une surchauffe du marché.
Des perspectives optimistes pour la fin 2025
Si la demande reste pour l’instant mesurée, plusieurs indicateurs laissent entrevoir un redémarrage progressif à partir du dernier trimestre 2025. Les investisseurs étrangers, notamment originaires de France et des États-Unis, reviennent peu à peu sur le marché, attirés par les projets neufs et les programmes d’urbanisme en périphérie de Tel Aviv, Jérusalem et Netanya.
À moyen terme, la combinaison d’une inflation maîtrisée, d’un crédit plus accessible et d’une confiance restaurée pourrait marquer le début d’un nouveau cycle haussier. Comme souvent en Israël, la résilience du secteur immobilier continue de surprendre, confirmant son rôle de pilier central de l’économie nationale.
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