Qui n’a pas entendu parler de l’étude présentée par un important réseau
immobilier lors de son séminaire annuel mondial, mettant en évidence
un écart incroyable entre les prix de l’immobilier dans 26 villes de pays
différents ? Difficile d’imaginer que pour 300 000 euros, on peut à peine
s’offrir un appartement de 18m2 à Londres, 20m2 à New-York ou 31m2 à
Paris, tandis que l’on peut acquérir 100m2 à Bruxelles, 219m2 à Mexico ou
600 m2 au Cap, en Afrique du Sud. L’étude de Century 21 montre que les prix
sont généralement doublés dans les capitales par rapport aux autres villes de
chaque pays, et parfois même : l’écart observé est impressionnant, comme en
Chine où Pékin est près de 10 fois plus chère que les autres villes !!!
Alors on râle toujours qu’Israël c’est cher, mais qu’en est-il vraiment au final ?
Que peut-on bien s’offrir avec ces mêmes 300 000 euros ?

LES MÈTRES CARRÉS ISRAÉLIENS
INCLUENT LES MURS INTÉRIEURS
ET LA MOITIÉ DES MURS
EXTÉRIEURS 

NB : attention aux statistiques brutes ! Il est évident que dans n’importe quel
endroit du globe, le prix indiqué est un prix moyen incluant tous les quartiers,
toutes les tailles d’appartements et tous les niveaux de confort ; ces
chiffres sont là pour nous donner une idée générale du marché.
Il faut également noter que les mètres carrés israéliens ne sont pas les
mètres carrés français tels que définis par la loi Carrez. Il s’agit ici, comme
dans tout le pays, de mètres carrés incluant les murs intérieurs et la moitié
des murs extérieurs !!! 

 

 

 

 

 

 

 

En Israël, et ce sans surprise, c’est à Tel-Aviv que les prix au mètre carré sont les plus élevés. Avec 300 000 euros – coquette somme correspondant généralement à la vente d’un superbe pavillon en banlieue parisienne (mais toujours aux mêmes 31m2 à Paris intra muros) – on pourra donc s’offrir un bien de 32m2 dans la ville qui ne dort jamais! Donc un petit appartement de 2 pièces… À Jérusalem, on atteindra les 53m2. Mais attention : dans la ville sainte aussi les écarts vont du simple au
triple en fonction des secteurs.
À Netanya, la ville des Français, on pourra avec cette même somme acquérir un appartement de 70m2, donc un appartement de 3 pièces,
et à Ashdod, on atteindra même les 73m2. À Haïfa, ville où une femme vient d’être élue maire aux dernières élections municipales, on achètera 88m2 pour 300 000 euros, c’est-à-dire un bien de 4 pièces. À Eilat, la ville la plus au sud du pays, on atteindra 92m2, et c’est à Ashkelon que l’on accèdera aux 98m2 de surface construite.
Pour franchir la barre des 100m2, il faudra investir cette même somme pour obtenir 109m2 à Beer Sheva, 130m2 à Tibériade et 161m2 à Afula.

Alors certes, si l’on pense purement en terme de mètres carrés, le choix semble aisé, mais en réalité, dans une transaction immobilière, tout dépend de l’objectif que l’on se fixe ! Pour ceux qui ont besoin d’espace et n’ont pas à se soucier de trouver du travail ou des structures scolaires, ces villes où les mètres carrés sont plus abordables seront plus attirantes. Toutefois, si dans ces villes le rapport locatif est meilleur (3.5% à Beer Sheva,
3.3% à Tibériade), c’est également là où les prix montent le moins ; il sera donc plus difficile de revendre ces mêmes biens plus tard (et avec une plus value attendue moindre…).

Ceux désirant s’installer au sein de villes où essor économique et culturel sont les maîtres mots, escomptant une revente à plus ou moins long terme, devront s’orienter vers de plus
petites superficies que ce soit à Jérusalem ou à Tel-Aviv, sachant que le rapport locatif est nettement moins élevé, puisqu’il est de 2.8% à Jérusalem et 2.55% à Tel-Aviv !
On s’aperçoit donc que Tel-Aviv est quasiment au même prix que Paris avec un mètre carré construit s’élevant à 9.570 euros ! Et pourtant, à Tel-Aviv – comme dans le reste du pays – la croissance bat son plein. Jérusalem, elle, est au même prix immobilier que Tokyo. Toutefois, petit bonus, et non des moindres, en étant propriétaire à Jérusalem : vous aurez plus de chance de vous élever spirituellement !! Netanya est au prix de Barcelone, mais c’est à Netanya que vous aurez le plus de chance de retrouver vos amis d’enfance. Enfin, Beer Sheva est au prix de Sidney. Certes, cette ville du sud n’a pas d’opéra mais elle abrite un musée de l’armée de l’air qui est plus représentatif de notre histoire.

En conclusion, on se rendra surtout compte qu’investir dans la pierre en Israël est non seulement un investissement immobilier intéressant, mais c’est surtout une manière originale de réaliser l’une des plus grandes mitsvah de la Torah : acheter un bien
en Israël, et ainsi sécuriser l’avenir de nos enfants.

Sources : Century 21 ,Globes, Challenges, yad2 The Marker                                 Déborah Hosatte