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Migration négative : les Israéliens fuiraient-ils les grandes agglomérations ?

12 avril 2016

Les cinq plus grandes villes du pays (Jérusalem, Tel Aviv, Haïfa, Rishon Lezion, et Ashdod) où est concentrée plus d’un quart de la population israélienne, environ 2 millions de personnes, ont enregistré une migration négative entre 2010 et 2013. À Tel Aviv, 22.500 personnes ont quitté la ville en 2013 contre 20.500 qui s’y sont installées. 18.000 personnes ont quitté Jérusalem la même année contre seulement 10.500 qui s’y sont installées. Raanana est la ville la plus quittée, avec une perte de 2 % de sa population chaque année ! Le coût des appartements serait la principale cause de ces départs (un 4 pièces, neuf, couterait en moyenne 2,14 millions de shekels à Raanana selon les chiffres transmis par le ministère de la Construction). L’envie de vivre mieux, plus sereinement et dans un environnement plus intime et moins pollué expliquerait également cette fuite des grands centres urbains vers de petites villes ou communautés de moins de 100.000 habitants. Ganei Tikva (30.800 habitants en 2013), Gan Yavné (24.300), et Yokneam (13.300) attirant toujours plus d’Israéliens.

Sources : Bureau central des Statistiques.

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