David et Vanessa B.
Nous avons fait notre alyah avec nos
4 enfants. Nous venons de Paris où nous gérions une entreprise dans le domaine de la climatisation depuis 15 ans.
Nous avions le souhait de nous projeter en Israël depuis quelques années : nous voulions rentrer à la maison, décider un monde meilleur, élever et voir grandir nos enfants chez eux, nous permettre de vivre pleinement aux rythmes de Nos fêtes, pouvoir porter une kippa en marchant la tête haute sans regarder en arrière. Nous savions que nous prenions l’une des décisions les plus importantes de notre vie. Le facteur le plus important pour réussir notre alyah était le choix de la ville. Nous connaissions Israël uniquement en tant que touristes. Comparer la variété de villes que ce pays pouvait nous proposer était une tâche ardue. Nos priorités étaient telles : pouvoir nous intégrer facilement à la vie israélienne, apprendre la langue, être à même de respecter notre budget et enfin, la dernière mais pas des moindres : être dans une ville balnéaire … Et Hadera a su répondre positivement à tous nos besoins. Trois années plus tard, nous ne regrettons pas notre choix. Nos enfants sont parfaitement intégrés au sein d’une école sioniste-religieuse et nous avons recréé une société israélienne de climatisation.Dernier point, des plus positifs, la communauté francophone s’agrandit.
Vous y serez les bienvenus…
José Boublil
Je voudrais en quelques lignes apporter un témoignage peu conformiste sur la ville de Hadera dans laquelle je viens d’ouvrir un bureau. Je suis un « pépé » de 61 ans, anciennement expert-comptable et commissaire aux comptes en France. À l’époque, je joue ma partition en solitaire pendant 15 ans au cours desquels, mon cabinet devient le leader français des introductions en bourse, du secteur des nouvelles technologies, et conseiller de presque tous les institutionnels français pour leurs acquisitions et prises de participation dans le High-Tech. En 2000, je me marie et par la même occasion, je m’associe au cabinet Deloitte (à l’époque 150 000 collaborateurs dans le monde, n°2 mondial).
Quatre ans plus tard, je fais mon alyah et débute, en 2007, une activité de placement de personnes âgées en maison de retraite avec 5 salariés. Nous avons développé cette société – que j’ai reprise intégralement – et celle-ci compte désormais plus de 120 salariés, dont 10 que nous venons d’embaucher à Hadera.
Pourquoi Hadera? Depuis le début des années 90, nous avions pris l’habitude de venir chaque année en vacances dans le nord d’Israël, dans un village d’artiste nommé Ein Hod, situé à 20 km au sud de Haifa. Pendant tous ces étés, nous venions parfois le soir à Hadera pour un restaurant de brochettes, seule attraction locale de l’époque. Et la réputation de cette ville était d’être une cité ouvrière, de gens simples, des séfarades issus d’Irak, Perse (Iran), Yemen ou du Maroc. Autant dire que très peu de Français connaissaient le lieu.
Quelques années après notre arrivée, j’apprends qu’Axelle et Julien Benguigui, que j’avais connus dans ma synagogue chic du 16eme arrondissement, ont également fait leur alyah dans cette ville côtière. Sur le moment je crois rêver : imaginez un jeune médecin français et une jeune Science Po de Paris s’installant à Hadera ! Au début, j’ai pensé « ils sont dingues ».
Mais comme ils sont tout sauf dingues, j’ai alors commencé à suivre l’évolution incroyable de cette ville, dans laquelle de plus en plus de Français sont montés au cours des cinq dernières années. Et ce choix très courageux s’avère payant ! Une belle ville qui s’étend à travers des constructions de qualité, des plages magnifiques et encore un peu sauvages. Un rythme de vie bien moins stressant que Tel-Aviv ou autres. Et désormais un environnement humain, notamment chez les Français, qui semble de plus en plus intéressant ; en particulier pour les créateurs d’entreprises. Début 2016, mon activité nécessite un gros volume de recrutements d’un seul coup. Les candidats que je reçois à Hadera sont d’un niveau excellent, même ceux que je ne retiens pas comme commerciaux.
Je constate une évolution en parallèle dans l’ensemble de l’économie de la ville, qui permettra sûrement à des chefs d’entreprise fraîchement arrivés de trouver un environnement francophone intéressant en parallèle des opportunités immobilières encore accessibles, à deux pas d’une mer splendide (là, c’est le « tune » qui parle !).
Beatsla’ha à tous.
José Boublil, Expert-comptable-commissaire aux comptes, Ex-associé du cabinet Deloitte, Co-fondateur de plusieurs startups high-tech.